L’expérience et la proposition de Byron Katie m’inspirent ces quelques lignes ce matin…
En fonction de ma posture intérieure, les pensées qui me traversent sont la cause de ma souffrance, ou servent la traversée vers le lumineux.
Tout de suite, une pensée est présente à mon esprit, et du simple fait que je la vois à l’œuvre, la reconnaisse et l'accueille, me voilà en contact avec la vastitude.
Aussi noire soit-elle, la pensée qui m’habite maintenant n’est pas responsable de ma souffrance !
Par contre, quand je crois ce que dit la pensée, je me retrouve non seulement coupé de la splendeur du vivant mais enferré dans l’émotion.
La distinction entre « voir la pensée, l’accueillir » et « croire le contenu de la pensée » est déterminante.
Habituellement, je vis la pensée comme parole de vérité. Je suis tout excité si la pensée est rose et désespéré si elle est sombre. Quel esclavage !
Puis-je être habité par le recul nécessaire qui me permet d’être accueil du commentaire mental sans être partie prenante de l'histoire qu'il raconte et réaliser alors la fraîcheur de la grâce.
Pourtant constamment vérifiable, j’ai tendance à oublier que la lumière se voile et se dévoile en fonction du crédit que j'accorde, ou pas, à ce que dit ma pensée de maintenant. Et vous ?
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