Il est en moi, un niveau de l'être ou plus exactement de non-être, qui brûle tout ce qui existe. Il pulvérise les concepts, les objets, les autres, moi... Rien n'existe en sa présence ou plutôt en cette absence.
Cela m'évoque "le trou noir" ou "l'antimatière" à laquelle s'intéressent les astrophysiciens.
En ce qui concerne "Alain" les premières choses qui sont brûlées sont les "il faut", le bien et le mal, le temps et même l'amour ne résiste pas car au final il ne reste rien.
De ce rien renaît quelque chose. Il renaît une aptitude à la sensualité dénuée de moi. Les objets sont aimés, touchés, vécus dans une danse où ni moi ni eux n' "est".
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mariechristine (jeudi, 29 août 2013 12:00)
Pourquoi le, est, est-il entre guillemêts ?
Brunache Alain (jeudi, 29 août 2013 15:16)
Très chère Marie-Christine. "ni moi ni eux n'est" correspond davantage à ma perception du vide et de l'unité que "ni moi ni eux ne sont". Or c'est une digression grammaticale comme j'en fais souvent dans l'expression écrite. Par crainte de choquer et pour tenter de rendre ces écarts plus digestes, j'utilise régulièrement les guillemet. En outre, mon intention est que le lecteur s'arrête sur cette formulation atypique et fasse peut-être alors sa propre expérience de ce que j'essaie de décrire.
A bientôt...
mariechristinediet (jeudi, 29 août 2013 21:28)
merci pour cette réponse complète et tout à fait honnête.