Ce que je cherche n'est en fait qu'une translation, un glissement maintenant.
Avant le glissement, il est le souhait d'une situation imaginaire différente de ce qu'il m'est donné de vivre maintenant.
Pendant le glissement opère un vertige dans lequel mes représentations s’effondrent.
Après le glissement, il n'est plus personne pour souhaiter un quelconque changement.
Seule réside une parfaite identité avec l'exacte condition qui est ici, tout de suite.
Hors du temps, je me retrouve éperdument amoureux,
dans une voluptueuse soumission à la réalité présente.
Peut-être, celui qui croit avoir un quelconque pouvoir sur le déroulement des choses peut-il tenter de se tourner vers Dieu, vers l'intériorité, et dans l'abandon de toute autre attente,
réaliser la translation qui le dépossède de toute objectivité.
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