Je me sens mal, l'image de moi est négative, je me sens seul, mal aimé, pas aimant. Je trouve les autres mieux lotis que moi. Il faut que j'extirpe toutes ces choses qui, je crois, font obstacle à la paix que je pressens sans pourtant la gouter immédiatement.
Je me sens vivant, une énergie positive m'étreint, je me sens aimé par la vie, je me sens aimant. Ce qui est vu est beau, moi je suis beau, les autres sont beaux, mon cœur est habité par une
douce gratitude, toute tension a disparu, les choses sont si simples…
J'ai pour habitude de voir en ces formes changeantes, deux niveaux. Il est de façon évidente ou subtile une volonté d'éradiquer l'un pour que l'autre règne. Il est donc un déni de l'un et une
fascination pour l'autre.
Au cœur du processus de maturation, il advient une compréhension des choses qui m'amène à réaliser que le concept "deux niveaux" n'est pas pertinent. Au-delà de toute distinction mentale, il est
simplement éprouvé "ce qui est" et "ce qui est" a la saveur qui lui est propre maintenant. Amère, lumineuse ou neutre...
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Françoise (jeudi, 02 janvier 2014 09:38)
Et si les deux états décrits étaient tout deux des aspects distinctes de la personnalité ?
Pourquoi sommes nous si fascinés (autant l'ego auteur que l'ego disciple...) par celui qui se sent aimé et aimant ?
Certains diront, l'ego n'existe pas, il n'y a donc personne, et ils disent "ça se plaint" "ça se met en colère" "ça joue" "ça se sens aimé" : pirouette du mental, on peut dire c'est un début d'observation...
De mon point de vue l'observation est à poursuivre pour ne pas s'en accommoder surtout dans le deuxième état... avec honnêteté, compassion et patience.
D'où l’intérêt de connaître les différents types de personnalité pour soi et d'en user les facettes...
Merci pour ton mot
Tout mon respect
Brunache Alain (samedi, 04 janvier 2014 15:02)
Je partage ton point de vue Françoise,
Fraternellement...